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Le cheval est présent dans l’Histoire et les cultures depuis au moins l’Antiquité. A travers le temps, dans les mythologies, les folklores populaires, la littérature ou encore l’Art le cheval s’est vu attribuer différentes symboliques.
Symbolique du cheval : des centaures aux Bouraq
Allant de Centaure et de Pégase de la mythologie grecque en passant par le cheval céleste ou cheval du Ferghana de l’Asie Centrale jusqu’à l’Al-buraq des prophètes, le cheval a longtemps revêtu une symbolique surnaturelle et merveilleuse. Longtemps, l’homme a cherché à associer l’intelligence humaine à l’instinct animal.
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Chiron : le Centaure le plus célèbre
Dans la mythologie grecque, le centaure est doué de capacités surhumaines. Et c’est le cas de tous chevaux merveilleux dans toutes les cultures. Chiron, le centaure originel n’est ni fruste ni cruel, il était doué de sagesse et de science si bien qu’il fut le maître d’Héraclès bien qu’il l’ait tué par mégarde.
Sleipnir : le cheval fantastique du dieu Odin
Dans presque toutes les cultures, le cheval revêt une symbolique divine, comme on peut le voir avec les différents chevaux issus des mythes celtes. Sleipnir est le cheval fabuleux le plus connu dans les mythes nordiques puisqu’il s’agit de la monture d’Odin lui-même. La légende veut que Sleipnir soit le fils du dieu fourbe Loki et d’un étalon. Sleipnir a huit jambes et n’est pas uniquement le cheval le plus rapide au monde, il a aussi la capacité de descendre dans les enfers.
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Cheval Bouraq : la monture de Mahomet
Dans la tradition islamique on appelle Bouraq le cheval fantastique souvent représenté avec une tête d’homme et des ailes. Le Bouraq est un coursier du paradis monté par les prophètes. Naturellement, le Buraq du prophète Mahomet, amené par l’archange Gabriel, est l’un des plus célèbres dans la culture musulmane. Dans l’art musulman, le Bouraq dispose d’un corps de cheval ainsi que d’une queue de paon.
Les chevaux divins de l’Asie Centrale
Le cheval céleste ou divin est omniprésent dans les cultures et les mythes des pays de l’Asie Centrale allant des mythes tibétains et chamaniques aux mythes bouddhistes. Entre autres mythes, on peut citer celui de Bouddha qui avait pour monture un cheval blanc pour son Grand Départ.
Un mythe qui a inspiré la construction du premier temple bouddhiste en Chine, sans surprise nommé « Temple du cheval blanc ». Les chevaux fantastiques de la vallée de Ferghana sont eux aussi dotés de pouvoirs magiques. Ils sont plus rapides que le vent.
Le cheval comme symbole de voyages, de guerres et de dominations
Le cheval, dans presque toutes les cultures et les mythologies, a toujours joué deux rôles. Il peut être merveilleux et fantastique mais l’une de ses représentations est aussi celle d’un animal psychopompe. Le cheval peut ainsi inspirer les rêves fantastiques tout comme les cauchemars.
Sous un autre angle, le cheval revêt aussi la symbolique d’un véhicule, un moyen de déplacement. On l’associe aux épopées de nombreux héros, même les plus décalés comme Don Quichotte. Le cheval est associé à la légende des cow-boys et des hors-la-loi jusqu’à être déifié comme El Morzillo, le cheval noir du conquistador Cortès.